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  • : SETH Survivalisme
  • : Avec la multiplication des risques naturels, conflictuels ou économiques, tout peut arriver à n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. Pourtant même la pire des situations peut être surmontée si l’on a pris le temps de l’anticiper, d’y réfléchir, de chercher des solutions et des parades. Parcourez ces pages dans l’ordre chronologique, ou par thèmes, et découvrez comment faire face à une catastrophe. Ne soyez pas la victime, devenez le survivant !
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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 06:33

SECTION 3

RETOUR À UNE ZONE SOUS CONTRÔLE AMI

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33. L.établissement de communications avec des lignes ou des patrouilles amies est la plus importante partie du mouvement pour regagner une zone sous contrôle ami. Toute la patience et la planification déployées et toutes les privations sont vaines si l.on manque de prudence en communiquant avec les premières lignes des forces amies. Des patrouilles amies ont tué des soldats se trouvant derrière les lignes ennemies parce que ceux-ci n.ont pas établi la communication correctement. La plupart des accidents auraient pu être évités si l.on avait fait preuve de prudence et si l.on avait suivi quelques procédures simples. On est enclin à la négligence quand les forces amies sont en vue. Il faut surmonter cette propension et comprendre qu.une opération de jonction est très délicate.

POINTS DE PASSAGE FRONTALIERS

34. Quand on a atteint un pays ami ou neutre, procéder comme suit pour traverser la frontière et faire la jonction avec les forces amies qui se trouvent de l.autre côté :

a. Occuper un site de cache proche de la frontière et envoyer une équipe pour reconnaître le site de traversée potentiel.

b. Surveiller le site de traversée durant 24 heures au moins selon la situation des forces ennemies.

c. Tracer un schéma du site en notant les caractéristiques du terrain, les obstacles, les procédures et la relève de la garde, ainsi que les détecteurs et les fils-pièges. Une fois la reconnaissance terminée, l.équipe revient au site de cache, informe les autres membres de l.équipe et élabore un plan de traversée de la frontière durant la nuit.

d. Quand la frontière a été traversée, établir un site de cache du côté opposé et tenter de localiser les positions amies. Ne pas révéler sa présence.

e. Si la taille de l.équipe de mouvement le permet, faire surveiller le site de jonction potentiel avec les forces amies par deux hommes le temps qu.il faudra pour s.assurer qu.il s.agit bien de forces amies.

f. Entrer en communication avec les forces amies durant le jour. Les personnes choisies pour établir le contact doivent être désarmées, ne posséder aucun équipement et pouvoir produire immédiatement des pièces d.identité probantes. Pour faire la jonction, choisir la personne la moins susceptible d.être confondue avec un ennemi.

g. Au moment du contact, une seule personne doit établir le contact. L.autre doit assurer la sécurité et observer la zone de liaison en se tenant à une distance sécuritaire. L.observateur doit être suffisamment éloigné de façon à pouvoir avertir le reste de l.équipe de mouvement en cas d.incident.

h. La personne qui doit établir le contact doit attendre que l.interlocuteur potentiel regarde dans sa direction afin de ne pas le surprendre. Elle doit se lever de sa cachette, tenir ses mains au-dessus de sa tête et mentionner sa nationalité. Elle doit ensuite suivre les instructions qui lui sont données. Elle ne doit pas répondre aux questions d.ordre tactique et ne donner aucune indication de la présence des autres membres de l.équipe.

i. Elle doit révéler qu.elle est accompagnée d.autres personnes seulement après avoir vérifié l.identité de l.interlocuteur et en être venue à la conclusion qu.elle a établi un contact avec des forces amies.

35. Des problèmes linguistiques ou des difficultés dans la vérification des identités peuvent surgir. L.équipe de mouvement doit continuer d.observer les mesures de sécurité, être patiente et disposer d.un plan de contingence.

JONCTION À LA LAZB/LAFA

36. Si l.on se trouve pris entre les forces amies et les forces ennemies et qu.il y a de forts combats dans la zone, on peut se camoufler et laisser passer les lignes amies. Si l.on est dépassé par des forces amies, on peut tenter d.établir une liaison avec leur arrière durant le jour. Si l.on est dépassé par des forces ennemies, on peut se déplacer vers leur arrière, tenter d.atteindre la limite avant de la zone de bataille (LAZB) ou la ligne avant des forces amies (LAFA) durant une accalmie, ou gagner une autre zone du front.

37. La jonction se fera comme pour la traversée d.une frontière. La seule différence est qu.il faut être plus prudent au moment du premier contact. Le personnel de première ligne a tendance à ouvrir le feu immédiatement, particulièrement dans les zones de combat intense. Il faut se trouver au voisinage d.un abri ou dans un abri avant de tenter d.établir un contact.

JONCTION AVEC DES PATROUILLES AMIES

38. Si les lignes amies forment un périmètre circulaire ou sont constituées par un campement isolé, par exemple, toute direction d.approche sera considérée territoire ennemi. On ne dispose pas de la possibilité de traverser les lignes et de tenter d.établir une liaison. Ce type de situation rend la liaison extrêmement dangereuse. On peut toutefois mettre le périmètre sous observation et attendre qu.une patrouille amie s.approche, offrant ainsi une possibilité de jonction. On peut également occuper une position à l.extérieur du périmètre et tenter d.attirer l.attention des forces amie par un appel. Idéalement, afficher un objet blanc quelconque durant l.établissement du contact. Utiliser une pièce de vêtement si l.on ne dispose de rien d.autre. Il s.agit d.attirer l.attention tout en restant à l.abri. Après avoir attiré l.attention sur le signal et avoir lancé un appel, suivre les instructions qui sont données.

39. Rester constamment à l.affût des patrouilles amies car celles-ci offrent la possibilité de regagner une zone sous contrôle ami. Localiser une position cachée offrant la meilleure couverture visuelle possible de la zone. Tenter de mémoriser chaque caractéristique du terrain afin de pouvoir au besoin pénétrer dans les positions amies à la noirceur. Ne pas oublier que ce type d.opération est extrêmement dangereux dans l.obscurité.

40. Il peut être dangereux d.établir un contact en raison de la présence de missions de combat et de patrouilles de reconnaissance et du lieu de leurs opérations. Si l.on renonce à établir un contact, on peut observer le trajet suivi et s.approcher des lignes amies en suivant approximativement le même chemin. L.observation du trajet suivi permettra d.éviter les mines et les pièges.

NOTE

Quand on pénètre dans un pays neutre, on se rend à cette puissance et l.on devient un détenu.

41. Après avoir repéré une patrouille, rester en place et, si possible, laisser la patrouille s.approcher. Quand celle-ci n.est plus qu.à 25 ou 50 m, signaler sa présence et faire entendre un message de contact à caractère ami manifeste.

42. Si l.on ne dispose d.aucun objet blanc, une pièce de vêtement suffira pour attirer l.attention. Si la distance est supérieure à 50 m, la patrouille de reconnaissance peut rater le contact et contourner la position. Si la distance est inférieure à 25 m, un membre de la patrouille peut réagir instantanément en tirant un projectile mortel.

43. Il est crucial que le contact se fasse dans un éclairage permettant de se faire reconnaître comme un ami.

44. Il faut être extrêmement prudent, quelle que soit la méthode de jonction choisie. Pour la patrouille amie ou le personnel occupant un périmètre, le nouvel arrivant est considéré comme un ennemi tant qu.il n.a pas été identifié avec certitude.plus de 72 heures.

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Published by seth-survivalisme - dans En dehors du domicile