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  • : SETH Survivalisme
  • : Avec la multiplication des risques naturels, conflictuels ou économiques, tout peut arriver à n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. Pourtant même la pire des situations peut être surmontée si l’on a pris le temps de l’anticiper, d’y réfléchir, de chercher des solutions et des parades. Parcourez ces pages dans l’ordre chronologique, ou par thèmes, et découvrez comment faire face à une catastrophe. Ne soyez pas la victime, devenez le survivant !
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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 16:19

CHAPITRE 22

COMMUNIQUER AVEC LES GENS

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1. Un des conseils les meilleurs et les plus souvent prodigués à celui qui doit composer avec une population locale est d.accepter les gens, de les respecter et de s.adapter à leurs coutumes. C.est un excellent conseil, mais pour le mettre en pratique, il faut prendre en considération plusieurs points.

SECTION 1

CONTACT AVEC LA POPULATION LOCALE

2. La communication avec les habitants du pays ne doit pas se faire à la légère. Ont-ils une culture primitive? Sont-ils des fermiers, des pêcheurs? Sont-ils accueillants ou hostiles? En situation de survie, vous aurez peut-être à vivre une communication interculturelle, qui pourra être totalement différente d.un endroit à l.autre ou d.un peuple à l.autre. Vous pouvez avoir affaire à un peuple dont la culture est très primitive, ou au contraire relativement moderne. La culture se caractérise par des normes de comportement que les membres de la communauté jugent convenables et acceptables. Or, ce qui est convenable pour eux peut ne pas l.être pour vous. Peu importe qui sont ces gens, vous devez vous attendre à ce qu.ils aient des lois, des valeurs sociales et économiques ainsi que des convictions politiques et religieuses qui soient complètement à l.opposé des vôtres. Avant d.entrer en action sur le terrain, étudiez ces différents aspects de leur culture. Si vous devez composer avec une population locale, une étude préalable et des préparatifs vous aideront à établir le contact, ou à l.éviter.

3. Les gens peuvent être cordiaux, hostiles, ou choisir de vous ignorer. Vous pouvez aussi ne pas connaître leur attitude. S.ils ont la réputation d.être accueillants, essayez d.établir des relations amicales, en étant courtois et en respectant leur religion, leurs opinions politiques, leurs coutumes sociales, leurs habitudes et tout autre aspect de leur culture. S.ils ont la réputation d.être hostiles, ou si vous ne savez pas à qui vous avez affaire, faites tout en votre pouvoir pour éviter tout contact avec eux, et ne laissez aucune trace de votre présence. Des connaissances générales sur les habitudes journalières de la communauté vous seront essentielles pour tenter une approche. Si, après une observation attentive, vous jugez que ce peuple inconnu est sociable, vous pouvez entrer en contact, en cas de nécessité absolue.

4. Vous avez habituellement peu à craindre et tout à gagner d.une relation prudente et respectueuse avec une population locale appartenant à un pays ami ou neutre. Si vous vous familiarisez avec les coutumes locales, si vous faites preuve de sens civique et, surtout, si vous montrez du respect pour ces coutumes, vous devriez être en mesure d.éviter des problèmes et, en toute probabilité, obtenir l.aide dont vous avez besoin. Avant de tenter une première approche, attendez qu.une personne seule soit dans les environs, et, lorsque c.est possible, laissez cette personne faire les premiers pas. La plupart des gens seront disposés à venir en aide à une personne qui semble dans le besoin. Toutefois, des opinions politiques locales, des directives ou un effort de propagande peuvent modifier l.attitude de gens qui, en d.autres circonstances, seraient cordiaux. Inversement, dans certains pays hostiles, surtout dans les régions éloignées, de nombreuses personnes peuvent avoir des sentiments d.animosité envers leurs politiciens et se montrer plus cordiaux envers un étranger.

5. Le secret pour réussir son approche vers une population locale est d.être amical, courtois et patient. Manifester de la crainte, montrer des armes, ou faire des mouvements brusques ou menaçants peuvent inciter les gens à vous craindre, ce qui pourrait provoquer une réponse hostile. Lorsque vous tentez d.établir un contact, soyez le plus souriant possible. Chez de nombreuses populations locales, les gens sont timides et apparemment difficiles à aborder, ou  ils peuvent choisir de vous ignorer. Allez-y lentement, et ne précipitez pas l.approche.

SECTION 2

COMPORTEMENT À ADOPTER

6. Utilisez le sel, le tabac, les pièces de monnaie et les articles semblables avec discernement pour faire des échanges avec une population locale. La monnaie-papier est bien connue à travers le monde. Ne surpayez pas, cela pourrait susciter de l.embarras et même être dangereux. Soyez toujours respectueux envers les gens. Ne les intimidez pas et ne vous moquez pas d.eux.

7. L.utilisation du langage gestuel ou de la mise en scène, pour exprimer vos besoins ou vos questions, peut s.avérer très efficace. De nombreuses personnes sont habituées à un tel langage et peuvent communiquer en utilisant un langage non verbal. Essayez d.apprendre quelques mots et quelques expressions de la langue parlée dans la région où vous serez possiblement en action. Essayer de parler la langue d.une autre culture est une des meilleures façons de montrer que vous respectez cette culture. Par ailleurs, il se peut que quelques habitants comprennent quelques mots d.anglais ou même de français, puisqu.il s.agit de langues répandues.

8. Certains endroits sont tabous. Il peut s.agir de lieux religieux ou sacrés, ou de zones contaminées ou dangereuses. Dans certains pays, on ne tue pas certains animaux. Apprenez ces règles et respectez-les. Observez et apprenez le plus possible. De cette façon, vous pourrez resserrer les liens et acquérir des connaissances qui pourront vous être précieuses plus tard. Informez-vous des dangers locaux et demandez aux gens cordiaux où sont les groupes hostiles. N.oubliez pas que souvent les gens insistent pour dire qu.un groupe est hostile, tout simplement parce qu.ils ne comprennent pas les cultures différentes et les peuples éloignés. Les gens en qui ils ont habituellement confiance sont leurs voisins immédiats . tout comme nous faisons dans notre propre voisinage.

9. Souvent, des habitants d.une région, comme nous, sont atteints de maladies contagieuses. Construisez un abri à part, si c.est possible, et évitez tout contact physique, sans que cela ne paraisse. Préparez vous-même votre nourriture et votre boisson, si vous pouvez le faire sans offusquer. Souvent, les gens accepteront l.excuse d.une coutume personnelle ou religieuse, comme explication pour un comportement isolationniste.

10. Le troc, ou l.échange, est monnaie courante dans les sociétés primitives. Les pièces de monnaie sont habituellement valables, que ce soit comme valeur d.échange, comme bijoux, ou

comme breloques. Dans des régions isolées, les allumettes, le tabac, le sel, les lames de rasoir, les récipients vides ou les vêtements peuvent avoir une plus grande valeur que toute forme d.argent.

11. Soyez très prudent lorsque vous touchez les gens. Dans bien des peuples, toucher les gens est tabou; un tel geste peut s.avérer dangereux. Évitez les relations sexuelles.

12. Chez certains peuples, l.hospitalité est un trait culturel si fort qu.ils peuvent sérieusement réduire leurs propres réserves pour nourrir un étranger. Acceptez ce qu.ils vous offrent, et partagez en parts égales avec tous ceux qui sont présents. Mangez de la même manière qu.eux et, surtout, essayez de manger tout ce qu.ils vous offrent.

13. Si vous faites des promesses, tenez-les. Respectez les biens personnels ainsi que les us et coutumes, même s.ils vous semblent étranges. Offrez une compensation quelconque pour la nourriture, l.équipement, etc. Respectez l.intimité. N.entrez pas dans une habitation, à moins d.y être invité.

SECTION 3

CHANGEMENTS D.ALLÉGEANCE POLITIQUE

14. Nous vivons dans un monde où la politique internationale évolue à un rythme accéléré, où les opinions et les engagements politiques des pays sont sujets à des changements rapides. Dans de nombreux pays, surtout dans les pays politiquement hostiles, ne considérez pas les habitants comme amicaux, tout simplement parce qu.ils n.affichent pas ouvertement leur hostilité. À moins d’avis contraire, évitez tout contact avec ces gens.

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Published by seth-survivalisme - dans Communication
31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:58

CHAPITRE 19

TECHNIQUES DE SIGNALISATION

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SECTION 3

LES CODES ET LES SIGNAUX

34. Maintenant que vous savez comment signaler votre présence, vous devez savoir comment fournir   d.autres renseignements. Il est plus facile de former un symbole que d.écrire un message en entier, c.est pourquoi vous devez apprendre les codes et symboles que tout pilote d.avion comprend.

SOS

35. Vous pouvez vous servir de lumières ou de drapeaux pour envoyer un SOS (trois points, trois traits, trois points). Le SOS est un signal de détresse en code morse radio reconnu internationalement. Le point est une impulsion courte et élevée, tandis que le trait est une impulsion longue. Répétez le signal. Si vous utilisez des drapeaux, brandissez-les à gauche pour les traits, et à droite, pour les points.

CODE DE SIGNALISATION SOL-AIR

36. Ce code (voir la figure 19-6) est composé de cinq symboles précis et significatifs. Formez des symboles d.au moins 1 m de large et d.au moins 6 m de long. Si vous les faites plus gros, gardez le même rapport 1:6. Assurez-vous que votre signal contraste avec le sol et placez le dans un endroit dégagé facilement visible de haut.

Numéro Message Symbole

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Figure 19-6 : Code de signalisation sol-air

SIGNAUX À BRAS

37. Quand un avion est assez proche pour que le pilote vous voie clairement, faites des mouvements ou prenez des positions précises (voir la figure 19-7) pour envoyer un message.

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Figure 19-7 : Signaux à bras

SIGNAUX À L.AIDE DE PANNEAUX

38. Si vous avez entre les mains la toile ou le voile d.un radeau de sauvetage, ou tout autre objet du genre, utilisez les symboles de la figure 19-8 pour transmettre votre message.

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Figure 19-8 : Signaux à l.aide de panneaux

SIGNAUX DU PILOTE

39. Une fois que le pilote d.un avion à voilure fixe vous a aperçu, il indiquera normalement qu.il vous a vu en volant à faible altitude et en faisant basculer l.avion et clignoter ses lumières (voir la figure 19-9). Soyez prêt à envoyer tout autre message au pilote après qu.il vous a indiqué qu.il a reçu et compris votre premier message. Dans la mesure du possible, utilisez une radio pour transmettre d.autres messages. Si vous ne disposez pas de radio, utilisez les codes mentionnés dans les paragraphes précédents.

SECTION 4

PROCÉDURES DE GUIDAGE DES APPAREILS PAR TRANSMISSION DE CAP

40. Si vous réussissez à contacter un avion ami par radio, guidez le pilote vers l.endroit où vous êtes. Utilisez les renseignements généraux suivants pour le guider :

a. Mayday, Mayday.

b. Indicatif d.appel.

c. Nom.

d. Endroit.

e. Nombre de survivants

f. Endroits où il est possible d.atterrir.

g. Toute autre indication, par exemple les secours médicaux ou l.aide nécessités dans l.immédiat.

41. Toutefois, ce n.est pas parce que vous avez contacté les secouristes que vous êtes sauvés. Suivez les instructions et continuez à utiliser les techniques de survie et d.évasion pertinentes jusqu.à ce que vous soyez réellement secouru

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Figure 19-9 : Signaux du pilote

 

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Published by seth-survivalisme - dans Communication
29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:07

CHAPITRE 19

TECHNIQUES DE SIGNALISATION

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1. Un de vos premiers soucis quand vous êtes dans une situation de survie est de communiquer avec vos amis ou alliés. De façon générale, la communication est l.envoi et la réception d'information. En tant que survivant, vous devez d.abord attirer l.attention de votre secouriste, puis lui envoyer un message qu.il comprend. Voici certains moyens d.attirer l.attention : des motifs géométriques tels les lignes droites, les cercles, les triangles ou les X affichés dans des lieux inhabités; des grands feux ou des éclats de lumière; un gros objet brillant qui bouge lentement; ou des contrastes de couleurs ou d.ombres. Le type de signal utilisé dépend de votre environnement ou de la situation de l.ennemi.

SECTION 1

APPLICATION

2. Si vous n.êtes pas dans une situation de combat, vous devez trouver l.endroit dégagé et plat le plus vaste sur le terrain le plus haut possible. Créez le signal le plus visible possible. Vous devrez par contre être plus discret dans les situations de combat. Il ne faut pas que votre signal attire l.ennemi. Choisissez donc un endroit visible du haut des airs tout en vous assurant qu.il y a des abris non loin. Il est préférable qu.une colline ou qu.un objet sépare le site de signalisation de l.ennemi pour qu.il ne puisse pas entendre votre signal. Effectuez une reconnaissance minutieuse du site pour être sûr qu.il n.y a aucune force ennemie autour.

3. Quels que soient la technique ou l.instrument de signalisation, assurez-vous d.en connaître l.utilisation et d.être prêt à le faire fonctionner dans un court délai. Si possible, évitez les signaux et les techniques de signalisation qui peuvent vous blesser. N.oubliez pas que les signaux envoyés à vos amis peuvent révéler à l.ennemi votre présence et l.endroit où vous êtes. Avant de signaler, évaluez bien vos chances d.être secouru par vos amis par rapport au danger d.être capturé par l.ennemi.

SECTION 2

MOYENS DE SIGNALISATION

4. Il existe deux façons principales d.attirer l.attention et de communiquer : les signaux visuels et les signaux sonores. Le moyen utilisé dépendra de votre situation et du matériel à votre disposition.Quel que soit le moyen, ayez toujours des signaux visuels et sonores clefs en mains.

SIGNAUX VISUELS

5. Vous pouvez fabriquer des signaux visuels à l.aide de matériaux ou d.équipement pour indiquer votre présence aux secouristes.

Feu

6. Dans l.obscurité, le feu est le moyen de signalisation visuel le plus efficace. Préparez trois feux disposés en triangle (signal international de détresse) ou en lignes droites espacées d.environ 25 m. Préparez-les aussitôt que le temps et la situation vous le permettent et protégez-les jusqu.à ce que vous les allumiez. Si vous êtes seul, il sera difficile de maintenir trois feux, alors n.en faites qu.un.

7. Avant de préparer des feux de signalisation, considérez votre situation géographique. Si vous êtes dans la jungle, trouvez une clairière naturelle ou un bord de cours d.eau où vous pouvez allumer des feux sans être caché par le feuillage. Vous devrez peut-être dégager vous-même un terrain. Dans un endroit enneigé, vous devrez sans doute dégager le sol de la neige ou fabriquer une plate-forme sur laquelle vous ferez le feu de sorte que la neige fondante ne l.éteindra pas.

8. Un arbre qui brûle (arbre torche) est une autre façon d.attirer l.attention (voir la figure 19-1). Vous pouvez mettre le feu aux arbres résineux, même quand ils sont verts. D.autres types d.arbres peuvent être brûlés en plaçant du bois sec sur les branches basses et en les allumant pour que les flammes montent et embrasent le feuillage. Avant que le premier arbre soit consumé, coupez d.autres arbustes verts et ajoutez-les au feu pour produire davantage de fumée. Choisissez toujours un arbre isolé afin d.éviter de provoquer un incendie de forêt et de vous blesser.

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Figure 19-1 : L.arbre torche

Fumée

9. Pendant le jour, construisez-vous un fumigène et utilisez la fumée pour attirer l.attention (voir la figure 19-2). Trois colonnes de fumée forment le signal international de détresse. Tentez de créer une couleur de fumée qui contraste avec l.environnement. Par exemple, faites de la fumée noire dans un endroit éclairé, et de la fumée blanche, dans un endroit sombre. En étouffant presque un grand feu avec des feuilles vertes, de la mousse ou un peu d.eau, vous produirez de la fumée blanche. Par contre, si vous ajoutez du caoutchouc ou des chiffons imbibés d.huile, vous obtiendrez de la fumée noire.

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Figure 19-2 : Fumigène au sol

10. Dans un désert, la fumée reste au ras du sol, mais un pilote peut facilement le remarquer. 11. Les signaux fumigènes sont seulement efficaces par temps relativement calme et clair. Les vents forts, la pluie et la neige dispersent la fumée et réduisent donc les chances d.être repéré.

Grenades fumigènes

12. Si vous possédez des grenades fumigènes, utilisez-les de la même façon que les feux. Gardez-les au sec pour qu.elles fonctionnent bien au moment où vous en avez besoin. Prenez garde de ne pas enflammer la végétation aux alentours.

Fusées stylos

13. Ce type de fusée fait partie de la veste de survie de tout pilote. L.outil est composé d.un pistolet ayant la forme d.un stylo, muni d.une fusée éclairante attachée par une corde en nylon.

Quand on tire, la fusée stylo émet un son semblable à un coup de pistolet et projette la fusée éclairante à une hauteur d.environ 150 m. Le diamètre d.une fusée stylo est d.environ 3 cm.

14. Pour être prêt à utiliser la fusée stylo immédiatement, sortez-la de son emballage, attachez-y la fusée éclairante, gardez le pistolet sur la position non armée et portez le tout autour de votre cou avec une corde ou une chaîne. Soyez prêts à tirer votre fusée stylo devant un avion de recherche et préparez un deuxième signal. Soyez également prêts à vous mettre à l.abri dans le cas où le pilote prendrait la fusée éclairante pour un signal ennemi.

Balles traçantes

15. Vous pouvez utiliser une arme ou les balles traçantes d.un pistolet pour signaler votre présence à un avion. Toutefois, ne tirez pas directement devant l.avion. Comme dans le cas des fusées stylos, soyez prêts à vous abriter si le pilote confond vos balles traçantes pour celles de l.ennemi.

Fusées à étoiles multiples

16. Rouge est la couleur internationale de détresse. Utilisez donc une fusée à étoiles rouges multiples dans la mesure du possible. Bien sûr, toute autre couleur peut signaler aux secouristes l.endroit où vous êtes. Les fusées à étoiles montent à une hauteur de 200 à 215 m, brûlent en moyenne pendant 6 à 10 secondes et descendent à une vitesse de 14 m/s.

Fusées à parachute

17. Ce type de fusée atteint entre 200 et 215 m et retombe à une vitesse de 2,1 m/s. Le modèle M126 (rouge) s.illumine pendant environ 50 secondes, et le M127 (blanc), pendant environ 25 secondes. La nuit, ces fusées éclairantes sont visibles à une distance de 48 à 56 km.

Miroirs et objets brillants

18. Par une journée ensoleillée, un miroir est le meilleur instrument de signalisation. Si vous n.en avez pas, polissez votre gourde, la boucle de votre ceinture ou un objet similaire pouvant refléter les rayons du soleil. Dirigez les reflets loin des regards de l.ennemi. Pratiquez-vous sans délai à signaler avec un miroir ou un objet brillant; n.attendez pas au moment où vous en avez besoin. Si vous avez un miroir de signalisation MK-3 (miroir héliographe), suivez les instructions à l.arrière du miroir.

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Figure 19-3 : Miroir héliographe

19. Portez le miroir de signalisation autour de votre cou à l.aide d.une corde ou d.une chaîne. Vous pourrez ainsi l.utiliser immédiatement. Cependant, pour éviter que le miroir n.envoie des reflets en direction de l.ennemi, assurez-vous que le devant du miroir est bien tourné vers votre corps.

MISE EN GARDE

Ne bougez pas le miroir trop rapidement, car le pilote pourrait prendre les reflets pour un feu ennemi. Ne dirigez pas le faisceau vers la cabine de pilotage pendant plus de quelques secondes pour ne pas aveugler le pilote.

20. La brume, le brouillard au sol et les mirages peuvent empêcher un pilote de bien voir les signaux d.un objet brillant. Il faut donc, si possible, que vous alliez sur le plus haut point de l.endroit où vous êtes. Si vous n.arrivez pas à déterminer où se trouve l.avion, envoyez vos signaux lumineux dans la direction du bruit de l.avion.

21. Les figures 19-4 et 19-5 montrent comment utiliser un miroir de signalisation.

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Figure 19-4 : Orientez un miroir de signalisation improvisé

Lampes de poche et feux à éclats

22. La nuit, vous pouvez utiliser une lampe de poche ou un feu à éclats pour envoyer un SOS à un avion. Quand vous utilisez un feu à éclats, prenez garde que le pilote ne le prenne pas pour des tirs venant du sol. Le feu à éclats scintille 60 fois par minute. Certains feux à éclats sont munis d.un couvercle et de lentilles infrarouges, ainsi que de collimateurs qui font des reflets bleus.

Panneau VS-17

23. Le jour, vous pouvez utiliser un panneau VS-17 pour signaler votre présence. Placez le côté orange vers le haut, puisqu.il est plus visible d.un avion que le côté violet. Faire miroiter le panneau augmentera les chances que l.équipage aérien vous voit. Utilisez un vêtement orange ou violet si vous n.avez pas de panneau VS-17.

NOTE

Des pilotes ont dit avoir vu des reflets de miroir à une distance de 160 km, sous

des conditions idéales

1-copie-97.jpg.

Figure 19-5 : Orientez un miroir de signalisation improvisé sur un objet stationnaire

Vêtements

24. Étaler des vêtements sur le sol ou en suspendre au sommet d.un arbre est un autre moyen d.attirer l.attention. Choisissez des articles dont la couleur contraste avec l.environnement. Placez-les de façon à créer de grandes formes géométriques pour attirer davantage l.attention.

Ressources naturelles

25. S.il vous manque des instruments, utilisez des ressources naturelles pour former un symbole ou un message visible du ciel. Construisez des monticules pour créer des ombres. Vous pouvez aussi utiliser des broussailles, du feuillage, des roches ou des blocs de neige.

26. Dans les endroits enneigés, formez des lettres ou des symboles en piétinant la neige, puis remplissez vos traces de matériaux contrastants (des brindilles ou des branches). Dans le sable, prenez des blocs de pierre, de la végétation ou du varech pour dessiner des symboles ou écrire un message.

27. Dans les endroits broussailleux, découpez des formes dans la végétation, ou écrivez un message au sol à l.aide de brindilles que vous brûlerez. Dans la toundra, creusez des fossés ou retournez l.herbe dans tous les sens.

28. Dans tous les cas, utilisez des matériaux de couleurs contrastantes pour que l.équipage de l.avion puissent voir vos symboles.

Teintures de balisage en mer

29. Tous les avions de l.armée participant à des opérations près ou au-dessus de l.eau transportent normalement une trousse de survie qui contient des teintures de balisage en mer. Si vous êtes dans une situation de survie en mer, utilisez des teintures de balisage le jour pour indiquer votre présence. Les taches de teinture demeurent bien visibles pendant environ trois heures, sauf dans les mers agitées. Utilisez les teintures seulement si vous vous trouvez dans une zone hospitalière. Gardez les teintures dans leur emballage jusqu.à leur utilisation. Servez vous-en seulement quand vous entendez ou voyez un avion. Les teintures de balisage en mer sont également efficaces sur un sol enneigé. Utilisez-les pour écrire des codes de détresse.

SIGNAUX SONORES

30. Les radios, les sifflets et les coups de feu sont quelques méthodes utilisées pour signaler votre présence aux secouristes.

Matériel radio

31. Le modèle de radio de survie AN/PRC-90 se trouve dans la veste de survie des aviateurs de l.armée. Bientôt, il sera remplacé par le modèle AN/PRC-112. Les deux modèles et tous les autres types de radios de l.armée peuvent transmettre à tonalité et à voix. La portée des différentes radios varie selon l.altitude de l.avion récepteur, du terrain, de la densité de la végétation, du temps, de la charge de la batterie, du type de radio et de l.interférence. Pour obtenir un rendement maximal des radios, suivez ces directives :

a. Ne transmettez qu.en terrain vague et sans obstacles. Comme les radios sont des instruments de communication à portée optique, tout terrain se trouvant entre la radio et le récepteur bloquera le signal.

b. Maintenez l.antenne à des angles convenables par rapport à l.avion des secouristes. Le bout de l.antenne n.émet pas de signal.

c. Si la radio possède une option à tonalité, placez-la debout sur une surface plate et élevée. Vous aurez ainsi les mains libres pour accomplir d.autres tâches.

d. Ne laissez jamais l.antenne toucher vos vêtements, votre corps, le feuillage ou le sol, car cela réduit grandement la portée du signal.

e. Conservez l.énergie de la batterie. Éteignez la radio lorsque vous ne l.utilisez pas. Vous n.avez pas à constamment transmettre des messages ni à en recevoir. Sur un territoire hostile, effectuez de courtes transmissions pour éviter que l.ennemi ne vous trouve par radiogoniométrie.

f. Par temps froid, gardez la batterie à l.intérieur de vos vêtements quand vous n.utilisez pas la radio. Le froid draine rapidement l.énergie d.une batterie. N.exposez pas la batterie à des chaleurs extrêmes telles que le soleil du désert. Une température élevée peut faire exploser la batterie. Essayez de garder la radio et la batterie aussi sèches que possible, car l.eau peut détruire les circuits.

Sifflets

32. Les sifflets sont excellents pour la signalisation rapprochée. Dans des cas prouvés, on a entendu des sifflets jusqu.à 1,6 km de distance. Les sifflets fabriqués ont une meilleure portée que le sifflement humain.

Coups de feu

33. Dans certaines situations, vous pouvez utiliser des armes à feu pour signaler votre présence. Trois coups tirés à intervalles indiquent habituellement un signal de détresse. N.utilisez pas cette technique sur le territoire de l.ennemi, qui viendra sûrement voir ce qui se passe.

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Published by seth-survivalisme - dans Communication
2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 16:07
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Nos systèmes de communication sont aujourd'hui inséparables de nos quotidiens mouvementés. Du portable a l'internet, nous sommes constamment disponibles et en contact permanent avec nos proches.

Le désastre au sens large, qu'il soit d'un tremblement de terre ou de l'effondrement de l'économie, d'une situation comme celle qui se déroule en Egypt en ce moment ou d'un événement tel que celui de Carrington en 1859 ou une éruption solaire massive a interrompue toutes les communications télégraphiques de l'époque, est synonyme d'une défaillance de nos systèmes de supports.


Il y a quelques années, alors que j'étais sur un chantier dans les collines surplombants Los Angeles, un tremblement de terre secoua toute la ville.
Quand bien même nous étions habitués a l'activité sismique de la région, quand bien même j'ai vécu des dizaines de secousses plus ou moins importantes, celle-ci était d'une violence conséquente.

Mon premier réflexe après les 10/15 secondes de tremblements, et après m'être assurer que tout allait bien dans mon champs d'action immédiat, a été d'attraper mon portable, et de téléphoner a ma femme qui se trouvait a l'autre bout de la ville pour son travail.
La seule réponse a mon appel aura été "Tous nos circuits sont actuellement occupés…"

Impossible de communiquer. Impossible de savoir si ma femme était saine et sauve. Portables, internet, lignes téléphoniques…c'est le réseau entier de nos systèmes de communications qui était sévèrement diminué.

Invariablement, et quel que soit l'événement, nos systèmes de communications sont souvent les premières victimes d'une tension qui s'abat sur nos dépendances.
La mise en place de systèmes de communication indépendants de nos infrastructures est alors primordial.

Avant de nous plonger dans les possibilités de pouvoir rester en contact avec nos proches dans un monde ou les réseaux de communications traditionnels sont au mieux peu fiables, et au pire complètement inexistants, je pense qu'il est nécessaire de se pencher sur la planification.

Immédiatement après un événement comme notre tremblement de terre par exemple, et dans l'impossibilité de communiquer, il nous faut nous rendre a l'évidence qu'il y a de fortes chances pour que nous soyons a des kilomètres de nos familles et de nos préparations.

Les méthodes de communications portables et indépendantes de nos réseaux traditionnels qui se présentent a nous sont d'une portée limitée, surtout dans un environnement urbain, ou l'horizon est parsemé d'immeubles et d'obstructions qui empêchent une transmission optimale.

Cette condition, nous force a évoluer dans un périmètre assez réduit. Les promesses de certains fabricants de matériel de communication portable pour le grand public sont pratiquement parlant complètement faussées…nous donnant l'impression de pouvoir communiquer a des distances de plus de 30 kilomètres.
Ce chiffre, exprime une utilisation optimal sur un terrain plat, vide d'obstruction, et dans des conditions météorologiques parfaites.

La réalité de performance et de fiabilité est ici a des kilomètres de ce que les fabricants nous annonces, et la plupart du matériel portable est de distances ne pouvant pas dépasser les 5 kilomètres sans un équipement qui accroit la puissance de transmission.


Une logistique éprouvante quand a l'événement est de l'éparpillement des familles. Que faisons-nous si un problème éclate et que maman est au travail a un bout de la ville, que papa est chez le dentiste a l'autre, et que les enfants sont dans deux écoles différentes ?
Que faisons-nous si en plus de l'événement les réseaux de communications sont hors services ?

Planifier le regroupement clanique, encore une fois surtout en milieu urbain, est il me semble impératif.

Toute la famille devrait s'assoir autour d'une table et discuter. En cas de problème et de non communication, 3 points de ralliement devraient être explicitement annoncés.
A- Maison. Le point de ralliement optimal.
B- Un endroit se trouvant a environ 5/10 minutes a pied de la maison. Ce point de ralliement est pertinent, car notre immeuble ou notre pâté de maison pourrait ne pas être accessible ou trop dangereux, comme il a été le cas durant l'événement du 11 septembre par exemple.
C- Un point de ralliement éloigné de notre environnement habituel (quartier), offrant un avantage tactique tel qu'un parc par exemple.

plan-de-paris.jpg



Ces points de ralliement devraient être explorés et notés sur une carte. Pour les familles avec des enfants, point A et point B sont tout ce qu'ils devraient avoir a retenir.

(Un article complet sur cette planification est dans la machine…)


Revenons a notre histoire de communication…
Pouvoir communiquer de loin est indéniablement un avantage et une possibilité qui résume notre époque. Il est difficile aujourd'hui d'imaginer un monde sans nos réseaux de communication modernes.
Hier le télégraphe, aujourd'hui le portable et l'internet, la communication longue distance a eu et a un impact étourdissant sur notre évolution.

Toute organisation a de tout temps utilisé certaines méthodes de communication. Des drapeaux de couleurs organisateurs du combat médiéval au code morse visuel des grands navires de la deuxième guerre mondiale en passant par les signaux de fumées des peaux rouges, la communication, et plus précisément la communication au sein d'une situation critique, a toujours été et restera une organisation déterminante.

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Le monde de la communication indépendante de nos réseaux traditionnels se divise basiquement en deux : le service et le loisir.
Simplement, nous avons des appareils de réception et de transmission qui demandent la possession d'une licence (service - radioamateur par exemple), et des appareils qui ne sont pas de la possession d'une licence (loisir - la CB par exemple).

Bien sur, certaines restrictions sont de ces deux univers, et elles dépendent de votre pays.

Les possibilités sont ici assez vastes, et le matériel de réception et de transmission peut être extrêmement complexe.
Dans un effort de pouvoir être opérationnel immédiatement, et donc sans devoir posséder une licence ou dépenser une fortune, le premier choix est ici du simple talkie-walkie PMR446 (Private Mobile Radio ou Radio mobile Professionnelle).

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Le "talkabout" T5100 est simple d'utilisation et robuste.


Cet appareil portable de radiocommunication destiné au public et aux professionnels est pertinent pour le survivaliste, car il ne demande aucune licence, son utilisation est extrêmement simple, son prix relativement raisonnable, et surtout, sa taille et son poids nous permet de l'intégrer a nos systèmes d'évacuations.

La portée quand a elle est d'une fluctuation peu fiable, surtout pour les LPD (Low Power Device) que je déconseille, le minimum étant ici un PMR RPS.
En pleine ville, nous aurons de la chance de pouvoir obtenir 1000 m. En terrain dégagé comme en campagne par exemple, la portée peut atteindre les 5 km, mais se limite généralement a 3.

Ce système, même avec une portée limitée, est cependant et a mon humble avis le plus adapté a nos préparations survivalistiques.
Le talkie-walkie nous offre une plateforme utilisable par toute la famille, et son alimentation (généralement piles AA ou AAA) est d'un format répandu et donc facile a obtenir en cas de troubles.

C'est un petit système indépendant et pertinent, qui devrait trouver sa place dans nos foyers et nos sacs d'évacuation.


Le deuxième choix est de la CB ou "Citizen Band" (notons que la France utilise le mot "public" quand a ses systèmes de communications, et que les US, pays originaire de la CB utilise le terme "citoyen"…petite différence culturelle anodine qui m'a interpellée lors de mes recherches pour cet article).

Les CB ont une portée qui va a quelques dizaine de kilometres, et peuvent être alimentées par piles pour les portables (généralement 8 piles AA) ou nos batteries de voitures.
Plus lourdes et d'une taille plus imposante que nos PMR, elles offrent pourtant un avantage certain quand aux distances de transmission et de réception.
Le problème est cependant de devoir équiper toute la famille avec ce système un peu plus complexe et couteux, lourd et imposant.

Une solution serait d'équiper la famille avec des PMR 446, et d'avoir une seule CB a la maison pour une communication "DX", soit la recherche de contacts lointains (D = Distance et X = Inconnue).

CB1.jpg
CB.


Un autre paramètre a prendre en compte est l'attribution des fréquences.
Il est évident que les talkie-walkie par exemple, offrent une communication soumise a une très forte chance d'être entendue par une tierce personne puisque le nombre d'utilisateurs est ici important comparé au nombres de fréquences disponibles.


Attribution des fréquences en France:
Fréquence
Utilisation
30,525 à 32,125 MHz
Réseaux privés
30,750 à 32,075 MHz
Appareils faible portée non spécifiques
31,300 MHz
Radiomessagerie sur site
32,125 à 32,500 MHz
Usage militaire
32,500 à 33,700 MHz
Réseaux privés
32,800 MHz
Microphones sans fils
33,000 à 34,850 MHz
Usage militaire
34,850 à 36,200 MHz
Réseaux privés
36,200 à 36,400 MHz
Microphones sans fils
36,400 à 37,500 MHz
Usage militaire
37,500 à 38,250 MHz
39,000 à 40,600 MHz
Réseaux privés
40,660 à 40,700 MHz
Appareils faible portée non spécifiques
40,995 à 41,105 MHz
Aéromodélisme
41,100 à 41,200 MHz
Modélisme
41,205 à 41,245 MHz
Téléalarme pour personnes âgées jusqu'au 31/12/2005
41,310 à 41,475 MHz
Téléphones sans fils
47,000 à 47,120 MHz
Réseaux privés
47,400 à 47,600 MHz
Réseaux privés en région parisienne seulement
47,600 à 47,700 MHz
Réseaux privés
50,200 MHz
Liaison vidéo sol-train, en région parisienne
50,200 à 51,200 MHz
55,750 à 63,750 MHz
Télévision bande I
56,330 MHz
Liaison vidéo sol-train, en région parisienne
62,860 MHz
Liaison vidéo sol-train, en région parisienne
68,000 à 68,460 MHz
Usage militaire
68,462 à 69,250 MHz
Réseaux privés
69,250 à 70,000 MHz
Usage militaire
70,250 à 70,525 MHz
Réseaux privés
70,525 à 70,975 MHz
Usage militaire
70,975 à 71,950 MHz
Réseaux privés
71,300 à 71,800 MHz
Appareils faible portée non spécifiques
72,200 à 72,500 MHz
Modélisme
72,500 à 73,300 MHz
Réseaux privés
73,300 à 74,800 MHz
Gendarmerie nationale
74,800 à 75,200 MHz
Radiolocalisation aéronautique (Marker)
75,200 à 77,475 MHz
Réseaux privés, taxis
77,475 à 80,000 MHz
80,000 à 82,475 MHz
Réseaux privés
82,475 à 83,000 MHz
Usage militaire
83,000 à 85,500 MHz
Police
85,500 à 87,300 MHz
87,300 à 87,500 MHz
Radiomessagerie unilatérale : alphapage, biplus ou Eurosignal
87,500 à 108,000 MHz
108,000 à 117,950 MHz
Radio Navigation Aéronautique (VOR et ILS)
117,975 à 136,975 MHz
Trafic aéronautique, bande aéronautique VHF (fréquence d'urgence 121,5 MHz)
137,000 à 138,000 MHz
Liaisons satellitaires descendantes (Satellites Météo)
138,000 à 143,975 MHz
Usage militaire
143,9875 MHz
Pratique du vol libre, deltaplane, parapente en FM ( 1 )
144,000 à 146,000 MHz
146,000 à 156,000 MHz
Trafic aéronautique (liaisons satellitaires montantes de 148 MHz à 150 MHz)
151,005 à 152,990 MHz
Réseaux privés
152,000 à 152,020 MHz
Radiomessagerie sur site
152,570 à 152,655 MHz
Appareils faible portée non spécifiques
152,990 à 155,995 MHz
Réseaux privés
154,980 à 155,180 MHz
Liaisons fixes d'abonnés isolés
155,995 à 162,995 MHz
Réseaux privés en dehors des côtes
156,025 à 157,425 MHz
Trafic maritime et fluvial, bande « VHF marine » veille sur le Canal 16
160,625 à 160,950 MHz
Trafic maritime et fluvial, bande « VHF marine »
161,550 à 162,025 MHz
Trafic maritime et fluvial, bande « VHF marine »
162,500 à 162,525 MHz
Trafic maritime et fluvial, bande « VHF marine »
164,800 à 168,900 MHz
Réseaux privés
169,410 à 173,815 MHz
Radiomessagerie norme ERMES
169,795 à 173,495 MHz
Réseaux privés
173,500 à 174,000 MHz
Police, pompiers, SAMU
174,000 à 223,000 MHz
Télévision bande III
174,000 à 234,000 MHz
DAB bande III
175,500 à 178,500 MHz
Microphones sans fil
183,500 à 186,500 MHz
Microphones sans fil
223,500 à 225,000 MHz
Appareils faible portée non spécifiques jusqu'au 31 décembre 2005
225,000 à 400,000 MHz
Bande aéronautique UHF, liaisons satellitaires, militaires, ACROPOL


Dans cette optique, et pour les malins, nous pouvons par exemple réduire la densité d'utilisateurs par l'utilisation d'une bande VHF-marine en milieu terrestre par l'achat d'un PMR marine.

Handheld_Maritime_VHF.jpg
VHF marine.



Dans un esprit d'adaptation et d'improvisation, il me semble pertinent d'émettre ici certaines idées quand a l'obtention de méthodes de communications au cas ou nos préparations et nos systèmes de supports étaient complètement hors service.

Une méthode expéditive de trouver du matériel pouvant assurer une communication plus ou moins efficace au sein du groupe est tout ce qui concerne le monde de l'interphone pour bébés. Ces systèmes sont extrêmement limités, mais dans un rôle expéditifs, ils peuvent assurer un lien entre une sentinelle et les occupants de la résidence principale par exemple.

Baby_Monitor.jpg



Quand bien même le système MURS (Multi Use Radio Service) n'est, a ma connaissance, pas légal en France, ce système offre des possibilités intéressantes pour le survivaliste.

Tout comme les PMR 446, le système MURS se compose de transmetteurs/récepteurs mais aussi d'une "base" installée au sein du foyer.
En plus des possibilités de communication sur une bande de fréquence beaucoup moins peuplée que les systèmes PMR ou CB, ce système s'accompagne de transmetteurs d'alerte infrarouge qui peuvent être placés autour de notre périmètre de sécurité.

MURS.jpg



Pour le rural, ce système est pertinent.
Un humain ou une voiture passant devant ce système déclenchent une alerte vocale ("Alerte zone 1" - "Alerte zone 2" …) transmise sur notre base mais aussi sur tous les transmetteurs/récepteurs…nous alertants d'une intrusion sur une zone prédéterminée.
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Published by seth-survivalisme - dans Communication
19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 08:58

portableindien.pngCommuniquer est presque toujours associé, dans notre esprit, à l'emploi de l'électricité, au moyen du télégraphe, du téléphone, du telex, de la radio, de la télévision, de l'Internet, pour les citer par ordre d'apparition.

Mais il y a bien d'autres moyens possibles, qui ne sont sûrement pas aussi pratiques, mais bien utiles, faute de mieux, quand l'on n'est plus à portée de voix.


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Source: http://olduvai.e-monsite.com/pages/communication/communiquer-sans-radioelectricite.html

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